Friends in love with no strings attached but benefits in love with the sisterhood of the traveling pants.

J’ai toujours envie de vomir.

 Donc, si je comprends bien cette nouvelle génération de comédies romantiques, les jeunes et magnifiques Mila Kunis ou autre Anna Faris recherchent désespérément l’amour, en se noyant dans les bras de Justin Timberlake ou de Chris Evans. Très bien. Mais tout ça en jurant sur leur plus belle « doublure fesses » qu’il n’y aura aucun sentiment dans ces relations purement physique. Parce que oui, désormais ce qu'on cherche à nous faire croire, c’est que nous, les « presque trentenaires » , on ne cherche plus une jolie relation, mais un énorme plan cul qui se transformera avec un peu de chance en magnifique relation jolie, ou on se pourchassera dans la plus belle des nuits étoilées, pour enfin s’avouer que oui, les sentiments sont effectivement là, et que le plan cul ne doit plus en être un, mais qu'on doit s’épouser.

Je soupire devant ma télévision en avalant soit un nouveau lexomil, soit un vogalène. J’hésite entre la nausée et la dépression. J’hésite à embrasser ces nouvelles comédies romantiques, parce que du coup, je pense être toujours de cette vieille école. Celle de la comédie bluette. Ouais. C’est ça. Je crois que je vais retourner me taper de la cougar en m’enfilant tous les Julia Roberts, ou retourner à mes jolis seize ans, en essayant de créer moi aussi mon groupe de copines autour d’un même jean qui nous apporterait a tous des histoires magiques Est-ce vraiment nécessaire de nous faire croire que croire qu’ils ne finiront pas ensemble, alors qu’ils sont les têtes d’affiches ? Alors qu’on ne veut que ça ! Qu’ils couchent ensemble et et qu’ils vivent heureux forever and ever… J’hurle à la mascarade. Et je veux partir en Grèce. Et je veux de nouveau avoir seize ans. C’était bien à seize ans. C’était simple.