Et si le retour en arrière était le renouveau de la créativité culturelle ? (Ou comment je fais des titres pompeux)

Que ce soit en matière musicale, (Coucou Brigitte et autres Carly Rae Jepsen), cinéma (coucou les remakes Total Recal, et autres reboots en tout genre), ou bien télévisuelle (coucou les remakes de V, Dallas, et le retour en grande pompe du soap opéra début nineties), la senteur fin 80/ début 90 se fait sentir à tout bout de champ. Serait-ce pour ce faire pardonner la conjoncture économique actuelle, un peu difficile pour tout le monde, certes, que tous les supports médiatiques nous ressortent la naïveté à toutes épreuves et sur tout support?

Parce que si on s'immerge un instant dans la pop culture actuelle, on écoutera les grand retour des synthétiseurs qui nous feront remuer le booty tout l'été, et malgré nous, sur un Call me maybe, assez désuet, mais assez nécessaire à la survie dans un camping en plein mois d'août.  Et puis, puisque j'ai décidé de faire une rehab sur les séries télés pour me concentrer sur mon vrai travail, je me suis concentré sur les éphémères. Alors bon. Le cinéma n'a plus d'inventivité, comment ça se passe, on en parle? Les remakes, les reboots, les suites à foison... Tout ce qui nous est divertissant pour nous faire oublier qu'il n'y a plus de fric... Merci pour Scream 4, hein, j'en suis ravi. Mais l'innocence des 90ies n'est -elle pas un peu dépassé pour nous faire tomber dans le panneau une fois de plus? C'est bien joli de vouloir "remixer" tout ça, mais peut-être que les années passées méritent de rester loin derrière. Peut-être devons nous continuer d'avancer, au ralenti, comme dans un film de John Woo, avec une explosion derrière, et se concentrer sur ce que l'avenir nous réserve?

Il est sombre. Oui. Les nouvelles séries en sont la preuve. Du sinistre et hermétique American Horror Story, au très sombre et torturé The Walking Dead. Le futur n'est pas radieux, non. Il est gore et sombre, à tendance cannibale, et sans Happy Ending.

Un film est passé comme ça, entre mes mains, et il m'a brûlé l'esprit. Savages, d'Oliver Stone. Le casting aurait pu être plus charismatique, le scénario un peu plus poussé, mais... Il m'a un peu fait pensé à un True Romance et autres tueurs nés, nouvelle mouture... J'en fus joie et satisfaction. Peut-être que finalement, le recopiage va disparaître un peu pour laisser libre champ à une toute nouvelle inspiration?

Parce que, il faut se le dire: 50 shades of Grey = Arlequin enrubanné de Twilight de mauvais goût.

U Know sometimes, i'm the only one to understand myself.

Savages - Bande Annonce #1 [VOST|HD]